Semaine #4 de confinement. Comme beaucoup, mes obligations extérieures sont réduites au strict minimum. Et donc je suis censé avoir plus de temps, en théorie.
Sauf que! Je me rends compte que je m’active. Sans se presser, mais je m’active. Entretien, pratique, lecture, fifa avec le fiston, solfège avec la fillette, activités avec les deux, heure de sortie quotidienne (…dans la limite de 1km autour du domicile…), et bien sûr, ils veulent leur film le soir. Impossible de se coucher avant 23h30!
Un gars sympa a dit: « le travail éloigne de nous trois grands maux: l’ennui, le vice et le besoin ». Donc en quelque sorte, c’est important de garder du rythme dans nos journées, surtout pour nous qui vivons le confinement à la maison.
Cela dit, un autre gars sympa, un chat paraît-il, a dit aussi: « quand il n’y a rien à faire, il suffit de ne rien faire. Et tout est fait ». Celle-ci je l’adore. Elle m’a sauvé de la folie à une époque.
Au final, je crois que c’est sympa de nettoyer le tiroir à casserole (que je n’ai pas nettoyé depuis l’installation de la cuisine il y a …bref!). Et aussi, pas besoin de se déchaîner sur cette activité. Quelques demi-heures dans la journée, prendre le temps faire rien. Bon ok, une seule demi-heure? 😀
J’ai proposé ça à mon fils hier. Il m’a répondu: « et qu’est-ce qu’on va faire pendant ce temps? ». :)) J’ai dit « rien ». Et il m’a dit: « ah oui. c’est vrai que j’ai quelques instants cet après-midi avec mon téléphone où je zappais les applis en mode automatique sans même regarder. »
Alors essayons. Ni livre, ni téléphone, ni télé, juste … rien, je crois que c’est une activité saine.
Et pour nos amis qui sont au charbon à l’hosto ou au supermarché ou en livraison ou ailleurs, en sortant de là, quelques minutes, le temps de rien. C’est aussi cela la méditation.
Faire rien et laisser être, faire rien et accueillir, juste ça.
Prendre le temps, de faire rien.
Bon allez, je vous laisse. Je dois aller à Leclercq m’approvisionner.
Ps: promis après ça, je vais essayer de faire rien.