Allô le monde? C’est la reprise de la saison des divagations, avec un texte qui m’est venu initialement le 4 Septembre 2012. Pendant que c’est encore la saison des voeux, il me semble intéressant de l’extirper de mon vieux cahier pour le partager avec vous. Bonne à toutes et tous, qu’elle soit pour vous pleine de santé, de sérénité et de succès. Peace.
Combien de personnes avons nous côtoyé de près dans cette vie? Famille, amis, études, profession, associations cultuelles et culturelles? C’est dingue d’imaginer! Plusieurs dizaines pour les plus timides. Plusieurs centaines pour la plupart d’entre nous! Et cela sans compter ceux que nous avons juste croisé, le temps d’une rencontre.
Vous doutez du nombre? Allez-y comptez avec moi: papa, mama, léticia, le fils du voisin dans le nouveau quartier, ma cousine P., mon frère, ma tante B., oh ma grand-mère, le surveillant au collège, le prof de tennis de table, monsieur N. au CE2, tonton jean-Roger, emmanous, mbengus, shirish, ebalus, pierre, dm, charlus, manue, jess, rach,… Ah. J’allais oublier ma femme, ma fille, mon fils.
Chacun nous a laissé de lui, de son humeur, de ses schèmes, de ses espoirs, dérisoires ou illuminés. Et a consommé du nous. Avons nous été pour eu un aliment utile? une nourriture inspirante?
Rien que de citer tous leurs nomes, j’en ai les larmes aux yeux. Certains sont là, tout près. D’autres ont traversé la dernière rie. Et nous avons perdu certains de vue depuis plusieurs années.
Ils sont plusieurs centaines. Il est impossible de tous les stocker en mémoire vive en permanence. Nous devons accepter de les laisser s’en aller. Et demeure en nous la graine qu’ils ont semé, l’empreinte plus ou moins profonde qu’ils auront laissé.
Je suis heureux de vous avoir croisé, rencontré, connu. Aux ribambelles, à Dauphine, à Joss, à Akwa, à Bonnass, à Kèpè, à Sadi, à Fonty, à Cormontaigne, ici, là, et là-bas. Que la providence garde vos pas et continuez de veiller sur vos âmes.
Hasta la vista amigos!