Le jour venu, tu t’en vas,
tes murs s’évaporent, comme s’ils n’avaient
jamais existé
Un volcan méthodique
ta lave
la cendre des coeurs brisés
la fumée des visages calcinés
Fureur et tremblements
Amie, tu me parles de liberté
N’est-ce-pas?
Qu’ils sont hauts les murs du cratère
Je suis prisonnier sur l’île de ton attitude
Qui a créé tout ceci? Est-ce toi qui est venue?
ou moi qui t’ai convoqué?
Qui a érigé ces murs? Moi?
Serais-je à même de les terrasser?